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SEMENCES MAÏS Pioneer s'appuie sur le digital

Karen Zuver, agronome chez Pioneer, aux Etats-Unis, a présenté le service Encirca, au côté de Samuel Douville, chef de projet agronomie et Jay Drozd, agriculteur dans le Michigan.F. JACQUEMOUD

Pioneer a présenté ses outils digitaux dédiés au pilotage du maïs, à plus de trois cent cinquante agriculteurs et prescripteurs du Sud-Ouest, le 28 septembre, sur son site d'Aussonne (Haute-Garonne).

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« L'objectif de Pioneer est de rendre le maïs de plus en plus rentable, quelles que soient les situations, explique Samuel Douville, chef de projet agronomie, chez Pioneer. Nous voulons parvenir à positionner la bonne variété au bon endroit, avec la bonne densité, et à contrôler le plus de facteurs possibles, tels que le type de sol, la date du semis, l'irrigation ou les apports d'azote. Les images satellites, relayées par les outils digitaux procurent pour cela une aide précieuse, car ils fournissent des moyens de mesure que l'on n'avait pas auparavant. »

Encirca, en France, d'ici deux ans

Pioneer France travaille sur les images satellites depuis cinq ans, dans le cadre de son service FIT (Field Information Tool), et l'évolution actuelle du traitement des données en fait un outil très intéressant. Les images satellites mesurent l'indice de végétation et montrent la variabilité intra-parcellaire de la biomasse. Sur une même parcelle qui paraît homogène à l'oeil nu, les différences de rendement peuvent être énormes. « Pour éviter cet écueil, nous fournissons gratuitement aux agriculteurs, depuis l'été dernier, un service de suivi à la parcelle en temps réel, poursuit Samuel Douville. Nous mettons à disposition une photo tous les cinq jours, s'il n'y a pas de nuage, ce qui permet par exemple de déceler une irrigation irrégulière. En intervenant rapidement, on peut rétablir l'homogénéité de la production et rattraper le rendement. »Aux Etats-Unis, le service Encirca de cartographie des parcelles de Pioneer, mis au point avec l'aide de chercheurs de plusieurs universités, compile des données comme l'analyse de fertilité du sol et les cartes de rendement, et fait des recommandations de semis et d'apport d'azote, qui tiennent compte de la variabilité des parcelles. Il donne aussi les prévisions météo. Jay Drozd, agriculteur dans le Michigan, assure avoir gagné 5 à 10 % de rentabilité en maïs grâce à ce service. Ce dernier est payant, mais il lui a permis d'augmenter son rendement, de maîtriser ses apports d'azote et, au final, d'accroître la marge obtenue. Pioneer prévoit de rendre accessible Encirca d'ici deux ans en France.

Florence Jacquemoud

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